[ Scène Introduction ] Une adhésion après un massacre

Le vent chassait l'odeur nauséabonde, le soleil séchait le sang et putréfiait la chaire, Les corps inanimés jonchaient le sol comme des jouets d'enfant, ils étaient littéralement démembrés, l'œuvre d'un boucher ou bien d'un monstre. Au milieu de cette amoncellement de cadavres se trouvait un jeune homme frêle à la mine renfrogné, le sang dégoulinait de son visage délicat, il venait à peine de sortir de l'adolescence et il était déjà auteur d'un massacre ? Le vent soulevait sa robe, ses cheveux se baladait dans les airs,c'est avec un ton langoureux qu'il dit:

«  Seul, je suis inefficace »

Cela était vrai, il ne pouvait s'attaquer qu'à des petits groupes d' élyséens sans importance, cela n'était pas digne de lui. Il n' avait plus que ça, La solitude le rongait, elle était comme un poison, il n'avait pas l'habitude d'être aussi seul et tout ses compagnons l'avaient fuit en voyant avec qu'elle brutalité il se battait.
Il repoussa une de ses mèches de cheveux avec une grâce indéniable,il remarqua que ses cheveux de soie étaient remplies de sang.
Il dirigea son regard vers les cadavres,il devait s'en débarrasser sinon ils allaient provoquer des maladies

« Même mort ils sont une gêne »

un globe de feu apparue dans le creux de sa main,il enflamma un corps et à chaque boule, un corps brulait,lorsque sa besogne fut terminé il vit une ombre entre les flammes qui s'approchait vers lui. Une énergie électrique se mit à courir dans son corps cette énergie se condensait entre c'est doigts puis avec une grande douceur il dit:

« êtes-vous un asmodien ou un élyséen? »

une nouvelle détermination naquit dans ses prunelle, une détermination qui chassa toute mélancolie de son regard.


[HRP: j'aurai besoin d'un membre haut placé de la Legio XIII pour mon adhésion à la dite légion, à part ça n'importe qui peut poster ]

La fine silhouette semblait se déplacer avec quelques difficultés pour arriver enfin vers la personne responsble de cette fumée qui lui piquait les yeux et la gorge.

Une petite jeune femme se tenait là, au milieu de ce champ de cendres et se frottait les yeux en tentant de ne pas tousser, ça ne se fait pas de parraître malade lorsque l'on passe son temps à soigner... elle s'adressa à la personne devant elle sur un ton enjoué ( sisi, ce n'est pas une impression de style, elle avait vraiment l'air jouyeuse...eh oui.. )

- Youhou ! ( ponctuant le ton par un geste en levant sa petite main et l'agitant ) vous êtes blessé ?! C'est vous cette odeur affreuse ? Il va vous falloir un bon bain et de nouveaux habits ! ( avant qu'une réponse ne puisse se formuler, elle l'entrainait déjà loin du champ de cendres fumantes ) Non, ne me dites rien, nous aurons tout le temps après un peu de repos et un bon repas ! Ah mon nom est Yldris ! Vous n'êtes pas blessé au moins..? Parceque si...( blablabla... )

- Yldris!

Une voix forte et grave venait de s'élever d'au dessus des deux jeunes gens. Lorsqu'ils levèrent les yeux ils aperçurent un Daeva aux ailes noires et au regard rouge sang, ses long cheveux blancs étaient attachés par un fin bandeau, il portait la tenue officielle des Archontes des légions d' Asmodae, et d'après l'insigne portée en boucle de sa cape, il s'agissait d'un officier. Ce qui ne l'empêchait pas de porter attacher dans son dos une lourde arme d'hast. Il était très imposant, l'allure martiale il posa les pieds sur la terre ferme, repliant ses ailes dans son dos et fixa le jeune homme puis les morts. Il souria puis dirigea à nouveau son regard vers celui qui se nommait Erwin, bien qu'il ne le sachait pas encore.

- C'est toi qui est l'auteur de se massacre jeune homme? dit calmement le guerrier en fixant son interlocuteur droit dans les yeux.

(Rappel : Pour ne pas entacher les textes rp d'annotations HRP, utilisez le sous forums commentaires de la section JDR )

La foudre s'intensifia cette chose qui avez provoqué se massacre se réveillait peu à peu, cette ombre ne lui répondit peut être pas car, c'etait un élyséen, cette idée le mit de plus en plus en colère, une irritation dérangeante, un courroux possessive,ce qu'elle quémandait ? Son âme évidement, elle voulait l'avoir à son entiere disposition alors elle lui donna des idées monstrueuse et plus le temps passé plus Erwin avait du mal à y résister. Alors elle lui rappela la mort de ses parents, cela lui évoca son chagrin. Perverse et cruel voilà ce que cette hideuse femme était. Il était aveuglé par cette colère, cette lumière noir et tortueuse lui tiraillait l'esprit comme une épée pourrait meurtrir la chaire,mais heureusement il vit le visage de l'ombre, c'était une jeune asmodienne. La vision de se visage féminin contrasté totalement avec l'image de cette abject femme, les traits de la jeune asmodienne, le teint de sa peau, ses lèvres, ses yeux et ses cheveux chassèrent totalement l'ardeur malfaisante qui entaché Erwin.

*inconsciente* pensa-t-il

la fumée environnante semblait la gênée car, elle retenait, tant bien que mal, des quintes de toux. Elle s'adressa à lui,mais dans sa voix résonnait une joie aussi naturel et pure que déraisonnable:

- Youhou ! ( ponctuant le ton par un geste en levant sa petite main et l'agitant ) vous êtes blessé ?! C'est vous cette odeur affreuse ? Il va vous falloir un bon bain et de nouveaux habits !

Il voulus répondre, mais elle l'attira hors de se champ fait de cadavre et de fumée . il voulait lui dire, que c'était normal car, il y avait des macchabées de tout les cotés, mais Erwin devra se contenté du silence car, la jeune asmodienne repris la parole.

-Non, ne me dites rien, nous aurons tout le temps après un peu de repos et un bon repas ! Ah mon nom est Yldris ! Vous n'êtes pas blessé au moins..? Parceque si...( blablabla... )

Il essaya à plusieurs reprise de lui couper la parole, mais sans succès. Elle parlait encore et toujours, certe elle avait l'air très gentille, mais il faudrait qu'elle apréne écouter se que les autres ont à dire. Elle continua donc jusqu'à qu'une voix imposante résonna dans la plaine:

- Yldris!

Erwin se tourna vers l'inconnue, se qui le frappa tout d'abord c'était son charisme, un aede se dit-il, ses ailes ne faisait qu'amplifier cette impression de puissance. Une énorme arme d'hast était accroché dans son dos et vue ses vêtements c'était un milliaire et surement un officier. l'inconue regarda les cadavres qui brulait puis sourit. Enfin le soldat s'adressa à Erwin avec une voix posé en le regardant droit les yeux.

- C'est toi qui est l'auteur de se massacre jeune homme?

Cette horreur ? Oui c'était bien lui l'auteur, pourquoi cela le dégouté autant ? Après tout les élyséens se sont conduit comme des monstres alors pourquoi cela le gênait de les tués, enfaite il avait l'impression que cette haine qu'il portait en lui et qui semblait avoir tout les droit sur son corps le souillait, profanait son honneur, sa décence, se qui faisait de lui un être humain. C'était comme si chaques goute de sang qu'il versait, à chaque vie qui s'envolait, c'était un peu de lui même qu'il perdait, dans la lueur de ses yeux on pouvait y voir une mélancolie sans nom, une solitude impénétrable, une souffrance qui le dévorait peu à peu. il répondit à la question de l'aède avec une voix qui se voulait neutre.

- oui j'en ai bien peur.

Le grand daeva sourit en entendant le sorcier répondre positivement à sa réponse. Toutefois il étouffa rapidement cette démonstration aussi légère qu'elle soit d'émotion pour ne laisser sur son visage aucune sensibilité perceptible.

- J'ai l'impression que tu regrettes ton acte. Tu as juste fait ce que tout bon Asmodien se doit de faire. Réjouis toi au contraire du travail accompli avec brio.

L'Asmodien parlait toujours calmement, pourtant l'heure était grave et le décors faisait contraste avec son calme apparent.

- Tu ne portes pas d'insigne, tu es civil jeune homme? continua l'étrange personnage.

Il se tenait droit, fièrement bondant légèrement le torse ou se trouvait l'insigne de sa légion, la Treizième légion d'Asmodae.

Toute aussi féminine qu'elle était, elle ne put réprimer un petit soupir en regardant ses si jolies petites chaussures souillées par les cendres qui collaient sur le cuir patiné et si bien travaillé avec un soin tout particulier...!!! Relevant son regard sombre vers le Daeva, elle sourit tendrement et s'avançait vers lui pour venir se glisser sous son bras protecteur, posant une main sur celui-ci elle coulait à présent un regard bienveillant vers celui à qui il s'adressait.

- Et si nous continuions cette conversation dans un endroit plus approprié à la ...hmm "détente" et après que ce jeune homme aie pu se rafraîchir un peu ? ( et surtout que j'aille immédiatement montrer mes chaussures à ce marchand qui avait solution à tout problème de cet ordre là... ) Et puis j'ai soif, pas vous ? Un sourire engageant ponctuait la fin de sa phrase, cachant qu'elle était mortifiée à l'idée de perdre ses si jolies... oui enfin vous l'aurez compris elle y tenait à ses chaussures ! D'ailleurs, vous n'êtes pas blessé ?

- J'ai l'impression que tu regrettes ton acte. Tu as juste fait ce que tout bon Asmodien se doit de faire. Réjouis toi au contraire du travail accompli avec brio.

Dit-il avec un calme olympien, après quelque minutes il reprit.

- Tu ne portes pas d'insigne, tu es civil jeune homme?

Il bomba le torse pour montrer son écusson, Erwin chassa toute tristesse dans ses pensées puis il répondit aussi avec une certaine sérénité:

-je ne regrette pas le fait, c'est la manière dont je les exécute, si j'agis comme un être sans cervelle je pourrais finir par nuire à mon entourage,dans ma folie. C'est encore pire si j'attaque des enfants élyséen, cette cruauté, qui me caractérise à certain moment, me souillera au plus profond de mon être et elle me déshonorera. Pour répondre t'a deuxième question, oui je suis un simple civil.


La jeune femme femme se mit à marcher vers le soldat au aile noir puis a se glisser dans ses bras,puis elle regarda l'homme et lui dit

- Et si nous continuions cette conversation dans un endroit plus approprié à la ...hmm "détente" et après que ce jeune homme aie pu se rafraîchir un peu ?Et puis j'ai soif, pas vous ?D'ailleurs, vous n'êtes pas blessé ?

Erwin se méfia quelque peu dans son air enjoué on voyait bien qu'elle était intéressé par quelque chose d'autre, mais quoi? Erwin toussota et pris une voix claire et délié:

-Avant d'aller où que se soit il est de bonne mesure de se présenter je crois,

il fit une petite révérence et, dans le même laps de temps, il dit:

-je m'appelle Erwin Krown

- Azhrail. Tribun et Archonte de la treizième Légion D'asmodae. Et voici Yldris, Centurion de la même unité.

Le Daeva parlait en allant à l'essentiel. S'il n'était pas très bavard, chaque mot était pesé et prononcé avec pour but de faire vite et bien.

- Notre campement est situé non loin, nous étions dans les parages pour traquer et éliminer un groupe d'éclaireurs Elyséens. Mais visiblement, tu les as trouvé avant Erwin Krown.

Azhrail regarda encore une fois le carnage autour de lui, une lueur de satisfaction.

- Au moins mes hommes dormirons tranquillement ce soir. Yldris à un don pour sentir les gens. Si elle t'invite à entrer te reposer dans notre camp, c'est qu'on peut te faire confiance. Quand à ta "folie", dis toi qu'elle peut être juste et bien utilisée te conduire à accomplir de grandes choses.

Le tribun fit un léger pas de coté, entamant son demi tour vers le camp.

- A toi de voir jeune sorcier.

Azhrail dit-il ? Chacun de ses gestes étaient tirés d'un guerrier sa façon de marcher, sa posture, sa manière de parler, il n'avait aucun doute sur lui c'était un daeva soldat,le suivre ou rester dans cette solitude qui avait un goût bien amère, le choix était simple, il se plaignait qu'il devait trouver un groupe et voilà qu'une légion lui tombait sous le nez, un sourire emplie d'amusement étira son visage, lui dans une légion, cela luis semblait bien comique, lui et son corps frêle et suivit l'homme avec les ailes noir

-je ne serai pas contre un peu de repos et puis un petit bain si se n'est pas trop en demander.

à se moment il se demanda se que lui reserver l'avenir.

- Alors, suis nous.

Le puissant Daeva déploya à nouveau ses ailes, suivi de peu de la jeune femme qui l'accompagnait.
Un flux d'air se fit sentir tandis que leurs pieds quittaient le sol.

- Sors tes ailes fils d' Asmodae, ne traînons pas.

Le guerrier regarda alors furtivement sa compagne qui fit de même, il fronça les sourcils, comme si ils semblaient se mettre d'accord sans le moindre mot.
Puis soudainement, ils s'envolèrent, fusant à grande vitesse vers leur campement.

Erwin déploya ses ailes, elles étaient plus sombre que la nuit, plus noir qu’une danse funèbre. Cela faisait si longtemps qu’il ne les avait pas sortis, chacune de ses plumes frémissaient de bonheur, elles profitaient de chaque particule d’oxygène ambiante, elles profitaient de cette liberté qu’elles attendaient depuis si longtemps et chacune d’elle exprima leur joie par un crie aussi silencieux que la mort, mais qui résonna mille fois dans son corps. Qu’elle sentiment enivrant que de se sentir entier, que de percevoir chaque vibration de sa chair. Erwin laissa le vent s’engouffrer dans ses ailes comme on s’abandonne à sa dulcinée, comme on s’abandonne à cette douce fatalité qui prend des allures d’absolution. Tous les muscles de ses ailes étaient détendus il les étira à l’extrême puis d’un mouvement aussi violent qu’une passion et aussi doux qu’une fantaisie, il prit son envole. Cette sensation de liberté pris une forme d’euphorie indomptable, maintenant c’était sûr, il ne volait pas asses.

Le ciel était magnifique et dans cette magistrale magnificence, où le vent jouait amoureusement avec les nuages, trois personnes aux ailes noires se dirigeaient prestement vers un endroit, un lieu, inconnu de l’un des trois.

Une partie de l’esprit d’Erwin était plongé dans les méandres de ses rêves, nébuleux, flou et fou. Tandis que l’autre se fondit dans cette dame que certain aime appeler, Mère nature. A la fois un être et un univers, qui vous donnez l’impression que pars le seul fait que vous soyez vivant, vous aviez une place en son sein, qui vous donnez de folles émotions, des illusions fantasque, un mensonge qui vous faisait croire à un pseudo libre arbitre ainsi que la sensation de faire partie d’un tout. Se fantasme irréel avait le doux parfum de la désinvolture, il avait l’arome de cette impétuosité narcotique qu’on peut appeler la vie.
Es se que c’était le danger qui le poussait à savourer chaque parcelle de ça vie d’immortel ?
Immortel, qui était asses extravagant pour croire en l’immortalité ?
Les seuls êtres qu’on peut appeler immortel ne sont même pas des dieux, elles n’ont aucune consistance malgré qu’elle régit nos vies avec une frénésie et un fanatisme effrayants, Le mouvement et l’immobilité, la vie et la mort, le chaos et l’ordre. Comment pouvait-on connaitre le bonheur si le malheur n’existe pas?
L’Ether lui donnait une perception totalement différente de se monde et de l’équilibre, il avait l’impression de ne plus être « aveugle ».Il émergea enfin de se rêve obscène, de cette chimère improbable, de ce simulacre d’utopie qui semblait, dix minutes plutôt, être eternel. Puis il dit à voix haute :

- Sommes-nous bientôt arrivés? Une faim inquisitrice me tiraille les entrailles.

Azhrail tourna légèrement la tête pour voir le jeune sorcier qui les suivait, il se contenta de sourire avant d'entamer une longue descente vers ce qui , de plus en plus qu'ils s'approchaient, être un camp militaire.

Une grande bannière rouge sang, noire et or flottait au grès du vent abyssal, les soldats présents vaquaient à leurs occupations. Une grande tente de commandement au centre des installations dominait aisément les autres infrastructures.
Soudain un des légionnaires leva la tête et aperçu le Tribun et les deux daevas qui l'accompagnait.

Une ferveur populaire se mit à monter des troupes présentes. Azhrail plongea en piqué vers le sol, se servant au dernier moment de ses ailes pour se redresser, prenant une position verticale pour atterrir sur le sol noir du camp. A peine avait il posé un pied sur la terre ferme qu'un Asmodien au fin gabarit vint se figer devant lui, au garde à vous avant de dire :

- Mes respects Tribun, heureux de vous voir de retour. Le rapport des éclaireurs est arrivé sur les positions des troupes ennemies. Un groupe de Balaurs à également été repéré au Nord Est de notre position.

Azhrail réajusta sa cape avant de répondre calmement.

- Bien Evocati, bon travail. Mais avant d'aborder ces sujets militaires, nous devons accueillir un invité aujourd'hui.

L'officier de la légion se retourna alors, pour voir Erwin et Yldris se poser à sa suite.